Martinique

Pitt Félix Casérus: combats de coqs version martiniquaise (konba kok)

Bien qu’interdit en France, les combats de coqs sont tolérés dans les Antilles Françaises et en Flandre.

Pitt de Félix Casérus à Sainte-Marie

Pitt de Félix Casérus à Sainte-Marie

Depuis 1974, le Pitt César Casérus à Sainte-Marie (quartier Union) organise des combats de coqs. Chaque affrontement ne dure que quelques minutes et rares sont les mises à mort.

Le coq est un peu mi-tirelire, mi-membre de la famille pour le coqueleux (l’éleveur). Une bête peut valoir entre une centaine d’euros à quelques milliers d’euros sans parler des gains récoltés grâce aux combats. Une fois sa carrière terminée, le volatile deviendra un reproducteur recherché. Il faut donc le bichonner.

L’entrainement

Un an d’entrainement est nécessaire avant qu’un gallinacé soit prêt pour son premier combat. Entre régime particulier à base de crustacés, massage au rhum, exercices matinaux de musculation, et exposition au soleil pour endurcir sa peau, la journée d’un « coq athlète » est bien remplie.

Il ne faut pas espérer voir de gros coqs prêts à passer à la casserole. Ici, ils ont l’air plutôt rachitiques avec leur ventre et leurs pattes déplumés afin de diminuer la surchauffe pendant les affrontements.

Il existe en Martinique 3 races de coqs pesants tous environ 1,5 Kg (3 livres) : « gros-sirop » (rouge foncé), « cendrés » (blanc et moir) et « madras » (rouge orangé).

Le combat

Martinique: Pitt Félix Casérus, combats de coqs à Sainte-Marie

Pitt Félix Casérus à Sainte-Marie

A l’intérieur du gallodrome, une arène de 5 m de diamètre et des gradins en bois. Au fond, un grand tableau qui reprend le poids des combattants. Car avant chaque combat, il faut assister au pesage des athlètes, au choix des adversaires et à l’examen de l’hygiène du volatile. Tout se fait avec le plus grand sérieux. C’est long.

Après un temps interminable, le combat commence dès la sonnerie de la cloche. Les bêtes hydratées sont déposées au centre de l’amphithéâtre. Les plumes se gonflent, se hérissent. Deux minutes plus tard, le combat est terminé.

Qui a gagné? Tout ce que j’ai retenu c’est que pour perdre, soit le coq reste couché plusieurs minutes, soit il fuit son adversaire 2 fois de suite. Bref, pour les néophytes, on détermine le gagnant au sourire de son éleveur. Il  n’est pas rare non plus qu’un éleveur cesse le combat pour sortir son coq d’une situation dangereuse.

La saison des combats s’étale de novembre à juin/juillet.

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