- La Martinique: c’est quoi, c’est où?
- En Juin
- Air France et Bruxelles-Orly
- Voitures de location et conduite locale
- Rythme de vie
- Quoi faire?
- 2014 et 2013: des changements?
La Martinique: c’est quoi, c’est où?
Située à 400km des côtes vénézuéliennes et à 40km de Sainte-Lucie, la Martinique n’est pas qu’une île parsemée de cocotiers et de plages à la Club Med. Elle regorge de perles culturelles, de paysages sauvages et d’histoires mouvementées.
Le Sud est sec, touristique et parsemé de superbes plages tandis que le Nord est humide, tropical, montagneux et plus pauvre. D’un côté, la mer des Antilles propice à la plongée et à la trempette. De l’autre, l’océan Atlantique qui déchire les côtes de ses vagues furieuses et ses plages de sable noir.
Volcans, canne à sucre, jardins luxuriants, cuisine épicée, mangroves, distilleries, musées à dimension humaine, propriétés coloniales et « Ti »-punch sont au programme de ces 2 semaines en famille. Un minimum pour découvrir cette petite île passionnante et riche de ses habitants.
Juin
Juin est une belle période: les fruits et les fleurs sont à maturité. La chaleur, lourde et moite, est très supportable. Les moustiques sont moyennement voraces et les touristes se font plus rares. La température de la mer reste autour des 28°C et les plages sont peu peuplées.
La période des cyclones se situe entre août et septembre. Si vous aimez les palpitations, c’est à ce moment qu’il faut partir. A ce propos, depuis 1979, des noms de femmes et d’hommes sont alternativement donnés aux cyclones.
Depuis Paris, les billets sont nettement moins chers qu’à partir de Bruxelles. Air France propose des billets autour des 400 euros (inscrivez-vous à leur newsletter pour être tenu au courant des promos). Durée du voyage: 8h. 1re expérience concluante avec cette compagnie aérienne: staff attentif et souriant, très bons plateaux-repas (avec un petit planteur qui l’accompagne), sac de petits jeux pour les enfants, sièges confortables, joli catalogue de films, etc. Rien à voir avec la basse qualité de Finnair que nous avions pris pour la Corée.
Bruxelles-Orly
Entre le Thalys, le métro parisien ligne « Paris Orly aéroport via Antony » (sale, escalators hors service, système de passage des bagages inapproprié) et la navette gratuite vers l’hôtel (toutes les 30min), ça été le parcours du combattant. C’est aussi à ce moment que le pantalon de notre choupinette décide de lâcher. Nous avons passé la nuit au Best Western Plus – Paris Orly Airport. Fonctionnel, personnel charmant.
L’année suivante, nous opterons pour la solution la plus confortable et la moins chère: le parking à Orly. En faisant le calcul entre le prix du Thalys, le métro, l’hôtel et les repas, ça nous coûtait moins cher de nous offrir un parking sécurisé pour 2 semaines.
Voitures de location et conduite locale
Les agences de location de voiture ne manquent pas. Avec le guide Géo et le Routard, vous avez droit à 20% de réduction sur les réservations en ligne.
Pour notre premier voyage, nous avions loué notre voiture chez EuropCar.
Mais nous recommandons cependant la compagnie martiniquaise « Aloe Location« , moins chère avec un service de qualité supérieure. Gros plus, une personne de la compagnie vous accueille à l’aéroport. Europcar ne propose quand à lui qu’une navette entre l’aéroport et le parking de la société.
Lors de notre 2e séjour en Martinique, en juin 2014, nous sommes tombés en plein dans les grèves des stations-services. Pendant plusieurs jours, impossible de s’approvisionner en carburant. Et bien Nadia de chez « Aloe location » nous a proposé une voiture de remplacement au cas où la grève s’éterniserait. Un coup de téléphone et elle déposerait à notre logement une de leurs voitures avec un réservoir plein.
Au moment de la réception du véhicule, toujours vérifier le bas de caisse. Les routes étant parfois chaotiques, il arrive que l’on vous fasse payer des dégâts occasionnés par un autre usager. Si vous prenez possession de votre voiture à la nuit tombée, vous avez le droit de téléphoner le lendemain matin afin de signaler tout souci.
N’espérez pas faire des économies de carburant. La topographie de l’île vous fera consommer 1/4 en plus.
Côté circulation, les deux guides soulignaient de nombreux problèmes sur l’île. Nous avons eu sans doute de la chance. Attention, si les Martiniquais sont adorables, ils sont aussi « légèrement » nerveux au volant.
Autres moyens de transports: bus publics et collectifs, mais vous risquez de perdre la moitié de votre journée en déplacement. Voici un article résumant les possibilités autres que la voiture.
Auto-stop: on ne lève pas le pouce, mais on pointe l’index!
Rythme de vie
La nuit tombe vers 18h. Pour bien profiter des journées, il faut se lever tôt. A l’exception de quelques coins destinés aux touristes, les Martiniquais désertent les rues dès la nuit tombée.
Vu la chaleur et les moustiques, il est conseillé avec un petit enfant de limiter les activités à une ou deux visites par jour. Le reste du temps sera consacré à la gastronomie, aux balades ou au shopping sur les marchés.
Quoi faire?
Malgré la petite superficie de l’île, la question n’est pas « Quoi faire? » mais « Oh la la, j’aurais jamais le temps de tout faire! ».
La Choubouloute sera votre alliée. Ce magazine distribué gratuitement propose cartes de randonnées, recettes de cuisine, explications sur la faune et la flore sans oublier les bons petits restos. Vous pourrez compléter vos info avec le .
A ne pas manquer
Cliquez sur les indicateurs de couleurs pour découvrir les points à visiter: resto, musée, balade, etc.
Au sud:
Visiter une habitation coloniale, découvrir la faune aquatique sans se mouiller avec l’Aquabulle, manger au Marin Mouillage et au Corail, faire trempette tôt le matin sur une plage de Sainte-Anne. Côté histoire, La Savane des Esclaves et l’Ecomusée proposent une visite passionnante, active et ludique.
Au nord:
Saint-Pierre est à découvrir avec ses rues à l’atmosphère lourde et son petit train le « Cyparis Express ». Non loin de là, les jardins de Balata sont à couper le souffle mais risque de pluies possibles. De l’autre côté de l’île, sur la côte Atlantique, Sainte-Marie étonne avec son Tombolo, son Pitt, son Musée de la Banane et son délicieux restaurant Le Point de Vue. A la pointe Nord, l’océan se jette sauvagement sur la plage de Grand Rivière. Impressionnant!
2014 et 2013: des changements?
En 2014, la crise économique se fait sentir. Certains commerces et restaurants auparavant ouverts à la même époque étaient fermés. L’atmosphère était plus lourde. On sentait un malaise social. Un comportement agressif envers les touristes n’était pas rare.
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